Quelques repères diagnostics
La maladie de Parkinson est la seconde maladie neurodégénérative après la maladie d’Alzheimer. On peut agir grâce à la physionutrition en amont ou ralentir cette maladie neurodégénérative en complément du traitement conventionnel.
1 % des plus de 65 ans sont concernés.
La maladie de Parkinson est une dégénérescence progressive des neurones à dopamine situés dans la substance noire du cerveau appelée « Locus Niger », localisée au niveau du tronc cérébral. Il s’y dépose des amas pathogènes appelés corps de Lewy formés de protéines alpha synucléine en trop grande quantité.
Ceci entraîne une altération de la motricité ainsi qu’une altération du bien-être de la personne avec son cortège de symptômes.
Les traitements conventionnels agissent sur l’amélioration de la motricité mais ne ralentissent pas la maladie.
La physionutrition a une place évidente.
La maladie de Parkinson devient symptomatique lorsque 70 % des neurones sont atteints. C’est une maladie sporadique qui atteint généralement les patients après 50 ans. La maladie est liée à la génétique dans 5 % des cas. Les facteurs environnementaux ont une grande importance. Certains pesticides semblent en être responsables (la maladie est reconnue comme maladie professionnelle depuis 2012 par le régime agricole de la sécurité sociale).
Sont également mis en cause certains solvants, des métaux lourds… comme le cuivre ou le fer. Très souvent on ne retrouve pas de cause.
Les symptômes de la maladie de Parkinson sont évidents lorsque le patient présente :
- une akinésie, c’est à dire une lenteur à la mise en mouvement ainsi qu’à la coordination des mouvements (le patient met du temps à démarrer)
- une hypertonie qui entraîne une posture penchée en avant
- des tremblements au repos intermittents pas toujours présents.
D’autres symptômes peuvent se retrouver :
- des douleurs.
- une constipation.
- une envie de rien, voire une dépression dopaminergique
- une cyphose douloureuse
- une diminution de l’odorat
- parfois des troubles cognitifs.
Il conviendra alors de faire un diagnostic précis avec imagerie et dosage des neurotransmetteurs et de consulter un neurologue qui débutera un traitement conventionnel ou pas si les symptômes sont peu importants (traitement différé).
Quelle place pour la physionutrition ?
Dans le cas de la maladie de Parkinson, la physionutrition intervient avant le traitement du neurologue ou avec le traitement du neurologue (médecine intégrative dans ce cas).
Elle doit agir afin de soutenir les neurones à dopamine, par :
- une amélioration du mode de vie, alimentation, sommeil, activité physique régulière, diminuer le stress, etc.
- un processus de détoxification de l’organisme : romarin par exemple, diète de 12 heures (contre indiquée si diabète insulinodépendant)….
- équilibrer le stress oxydant
- améliorer le métabolisme énergétique au niveau des mitochondries des neurones
- lutter contre l’inflammation générale et locale, notamment les gingivites
- optimiser le microbiote
- travailler sur l’épigénétique.
Attention aux pesticides et aux métaux lourds, dont la surcharge en fer (hémochromatose).
Quelques consultations avec un spécialiste en micronutrition pourront aider à la prise en charge.
La phytothérapie et les compléments alimentaires peuvent être d’un grand recours avec ou sans traitement conventionnel selon le stade de la maladie.