La phytothérapie (du grec phytos, « plante », et therapeuein « soigner », terme introduit dans la première moitié du XXe siècle) désigne le traitement thérapeutique fondé sur les extraits de plantes et les principes actifs naturels, dans le but de guérir, soulager ou prévenir une maladie.
Aujourd’hui, il existe une distinction entre deux concepts relatifs à cette médecine.
La phytothérapie traditionnelle
Elle reprend des usages ancestraux et se consacre aux effets de la plante dans sa globalité. Cette thérapie est celle que l’on utilise par voie interne lorsque l’on confectionne des tisanes, poudres, ou par voie externe (huiles de massage, cataplasmes, produits d’inhalation). Les herboristes utilisent cette thérapie traditionnelle comme nous tous, lorsque nous cultivons et préparons nos plantes médicinales de jardin.
Cette médecine non conventionnelle est l’une des formes de traitement les plus anciennes qui continue à jouer un rôle important en Afrique, en Asie et en Amérique latine par l’usage de plantes médicinales.
La phytothérapie moderne
D’autre part la phytothérapie moderne, qui utilise des méthodes modernes d’extraction des principes actifs contenus dans les plantes médicinales, et valide leurs propriétés bénéfiques pour la santé par une approche scientifique.
Il faut faire une distinction entre les préparations phytothérapeutiques et les médicaments à base de plantes. Ces derniers peuvent avoir une action pharmacologique très importante et être destinés à des indications thérapeutiques majeures.
En fonction des conclusions de notre premier entretien, je vous orienterai vers une forme ou une autre de cette approche phytothérapeutique.
Dès maintenant je vous propose de consulter l’article consacré à la phytothérapie familiale.
Phytothérapie, éthique et écologie
La phytothérapie et la médecine complémentaire à base de plantes ne sont pas toujours éthiques. Attention au mot “naturel” qui peut faussement rassurer sur certaines pratiques de production.
Il est heureusement possible de pratiquer une phytothérapie :
écoresponsable avec respect des plantes, de l’environnement, du travail humain
de qualité avec traçage
sans danger en luttant contre la malfaçon voire la contrefaçon.
De nombreuses plantes utilisées pour nous soigner vont disparaitre si nous n’y prenons pas garde. Certaines utilisées de façon intensive ne peuvent plus se reproduire et même si quelques unes sont protégées, elles peuvent circuler de façon illégale.
Il y a déjà danger pour l’harpagophytum, la rose de Damas, le ginkgo biloba, certaines rhodioles et ce ne sont là que des exemples….
On pourrait penser que des cultivars, plantes cultivées de façon clonale par bouturage, remplaceraient avantageusement les plantes sauvages mais ces cultivars sont moins efficaces et surtout rendent l’hybridation difficile avec leurs ancêtres sauvages d’où le risque de disparition de la plante (moindre adaptation, au changement climatique entre autres).
En attendant une amélioration des bonnes pratiques dans les territoires où sont cultivées les plantes exotiques essentiellement (on ne sait souvent pas quand et par qui a été récoltée la plante et dans quelles conditions) et une meilleure traçabilité, je vous propose :
Pour la pharmacie familiale, petits mots du quotidien, d’utiliser le plus possible des plantes locales que vous aurez le bonheur de voir pousser dans votre jardin ou sur votre balcon, ou de les acheter chez des vendeurs compétents.
On peut en citer quelques unes : thym, mélisse, romarin, fenouil, chardon marie, pissenlit, orties, plantain, mauve, guimauve, menthe… La liste est loin d’être exhaustive.
Vous pourrez les utiliser en cas de rhinopharyngite, bronchite virale, troubles du sommeil légers, colopathie fonctionnelle, cure de détox… et pour beaucoup d’autres symptômes.
Vous trouverez sur ce site des conseils voire des recettes pour vous soigner, soigner vos enfants en attendant un rendez vous avec le médecin si besoin. Contre-indication à la phytothérapie : les femmes enceintes, les très jeunes enfants sans avis médical et avec certains traitements allopathiques de maladies chroniques.
Vous pourrez utiliser ces remèdes sous forme de tisanes, huiles essentielles, extraits de plantes fraiches standardisés, comprimés, sirops, huiles de massage, inhalation.
Pour ce qui est des compléments alimentaires, il est indispensable de consulter un spécialiste en physionutrition pour les choisir après une analyse rigoureuse, et également pour vous aider à choisir le laboratoire. Ils ne sont pas tous équivalents en qualité.
Enfin rappelons nous que la première médecine est une alimentation équilibrée et de bonne qualité associée à un mode de vie le plus sain possible (activité physique régulière, sommeil en quantité suffisante, sociabilité, etc.).
Pour terminer ce propos, notez que l’aromathérapie (huiles essentielles) bien qu’efficace si le produit est de qualité, est particulièrement vorace en ressources. A titre d’exemple il faut 4 tonnes de rose de Damas pour obtenir 1 kg d’huile essentielle.
La France a importé 126 % d’huiles essentielles de plus en 10 ans. D’autres extraits de plantes plus écologiques peuvent être utilisés à savoir les tisanes, les extraits de plantes fraîches standardisés avec une efficacité identique. Il convient d’y penser.
J’ai choisi de ne vous présenter que 20 plantes utilisables dans une pharmacie familiale parmi toutes celles qui pourraient être utilisées.
Elles peuvent pousser dans notre jardin ou sur nos balcons. Certaines d’entre elles peuvent être cueillies dans la nature. On les trouvera également dans les herboristeries.
Grâce à ces 20 plantes, les petits maux du quotidien peuvent être soulagés par la phytothérapie. Une seule plante peut améliorer différents symptômes et inversement, un symptôme donné peut être amélioré par une ou plusieurs plantes.
Il conviendra d’utiliser soit les feuilles, soit les fleurs, soit les racines, soit les graines. J’utilise ci-dessous indifféremment le terme de graine ou de fruit
Le plus pratique, en pharmacie familiale est de confectionner des tisanes ou des décoctions ou des cataplasmes. Certaines feuilles se mangent en salade ou cuites. Les graines et les feuilles peuvent être utilisées en cuisine. Les graines peuvent être transformées en huile. Il est également possible de fabriquer des huiles essentielles si l’on est équipé pour cela.
Pour un traitement il conviendra de boire 3 tasses de tisane ou de décoction par jour jusqu’à l’amélioration des symptômes. Pour les pathologies chroniques, il conviendra de faire des cures de 10 à 20 jours à répéter.
Attention aux anticoagulants et à quelques médicaments qui peuvent entrer en interaction avec certaines plantes.
Prudence pour les femmes enceintes et les enfants en bas âge.
Classement des plantes
Par ordre alphabétique avec leurs différentes propriétés.
Bardane (grande bardane)
A l’origine du velcro. En pharmacie familiale on utilise les racines séchées en décoction. Cette plante est utilisée seule ou associée à la pensée sauvage pour la beauté de la peau, des cheveux et des ongles. Elle améliore les démangeaisons ainsi que la peau grasse avec acné.
Bourrache
Jolie petite fleur bleue qui attire les abeilles. Engrais vert. Fleurs décoratives sur les pâtisseries. On peut manger les feuilles en salade. Elles peuvent se cuire comme des épinards. L’huile des graines de bourrache est très appréciée par la peau et les muqueuses sèches dont le confort féminin. Elle est riche en oméga-6 comme l’onagre.
Calendula
Il est également appelé souci. Jolie fleur jaune ou jaune-orangé dont la floraison commence au premier jour du printemps et peut durer presque toute l’année. Les fleurs comestibles peuvent agrémenter des salades. Les fleurs sont utilisées en traitement externe des plaies superficielles, des inflammations modérées de la peau et des muqueuses orales (gargarisme pour angine ou plaies dans la bouche). Désinfectant, cicatrisant comme l’arnica.
Faire une infusion avec de l’eau bouillie. Filtrer. Utiliser rapidement localement sans avaler. Se conserve au frais 2 ou 3 jours maximum.
Camomille matricaire
Ses autres noms sont la camomille allemande ou petite camomille. Les fleurs séchées sont antiinflammatoires et antispasmodiques. La camomille est utilisée en pharmacie familiale pour lutter contre la dyspepsie (reflux gastroœsophagien, gastrite, colite, spasmes gastriques, ballonnements), pour des troubles légers du sommeil (anxiolytique léger).
A ne surtout pas confondre avec la camomille romaine dite noble, cultivée en Anjou (capitules à fleurs doubles) que l’on peut utiliser en phytothérapie familiale, outre les indications ci-dessus, en compresses pour les yeux irrités.
Chardon-marie
Ce beau et grand chardon aux fleurs roses est excellent pour le foie. On dirait que ses feuilles sont maculées de lait. Ses propriétés sont dues à la présence de silymarine particulièrement concentrée dans les fruits. Les graines séchées des akènes (fruits) peuvent être utilisées en décoction avant les 3 repas.
Echinacée
Fleur pourpre. Sa racine est un immunostimulant majeur. Elle protège les cellules des agressions virales et bactériennes. Elle est précieuse au début de chaque hiver pour se prémunir contre les infections ORL à répétition. Utiliser également en prévention de l’herpès à répétition. Faire des décoctions de racines.
Eschscholtzia
La fleur est sédative, anxiolytique, hypnotique. On l’utilise pour lutter contre des difficultés d’endormissement avec ou sans anxiété ou cauchemars. On peut l’associer à la valériane, à l’aubépine, à la mélisse pour en renforcer l’action.
Fenouil
Le fruit trouve sa place dans la pharmacie familiale pour stimuler la digestion, combattre l’aérophagie, les ballonnements, c’est un antispasmodique digestif, carminatif (évite la formation des gaz intestinaux). On peut utiliser les graines de fenouil saupoudrées dans une salade ou en cuisine. Le fenouil est une plante galactogène c’est-à-dire qu’elle stimule la production de lait maternel.
Fenugrec
On utilise la graine. Régule la sécrétion pancréatique de l’insuline si diabète ou prédiabète ; hypoglycémiante, tonifiante. Aide au déstockage des graisses et favorise la prise de masse musculaire chez le sportif.
Mélisse
La partie utilisée est la feuille. Lorsque l’on froisse cette feuille il se dégage une odeur citronnée due à son huile essentielle. Elle est à la fois sédative et digestive. Elle agit favorablement sur la qualité du sommeil, l’anxiété, ou l’irritabilité. Elle traite les spasmes intestinaux et digestifs, les colites, les crampes d’estomac d’origine nerveuse.
Menthe
Il existe un grand nombre de menthes. En pharmacie familiale, la menthe verte et la menthe poivrée sont les plus utilisées, en tisanes. Réputées pour leurs vertus antiseptiques et tonifiantes ainsi que pour traiter certains problèmes digestifs. Elles peuvent décontracter les muscles. Dans ce dernier cas, on pourra les utiliser localement. Elles apaisent la toux et les rhumes. Elles facilitent la digestion (spasmes, nausées, ballonnements).
Onagre
À partir des graines d’onagre, on fabrique de l’huile d’onagre. C’est une huile riche en acides gras essentiels omega-6, l’acide linoléique et l’acide gamma-linolénique. Ce dernier, précurseur des prostaglandines E1 améliore le syndrome prémenstruel à savoir : tension mammaire et ballonnement abdominale liés à une rétention d’eau, migraines, troubles du caractère (anxiété, nervosité, irritabilité, insomnie, dépression). L’acide linoléique préserve la souplesse et l’hydratation cutanée comme l’huile de bourrache.
Ortie
Il ne faut pas confondre l’ortie avec le lamier blanc qui lui ressemble mais qui ne pique pas. La grande ortie est pleine de bienfaits. En thérapeutique, on utilise sa feuille et sa racine. L’ortie est une plante extrêmement riche. La feuille renferme de nombreux actifs : des vitamines du groupe B, C, E, des minéraux tels que le magnésium, le fer ou la silice et des oligoéléments (cuivre, zinc).
C’est un bon reminéralisant et anti oxydant qui peut aider en rhumatologie : arthrose, prévention de l’ostéoporose. L’ortie est utile pour la beauté des ongles et des cheveux. Action bénéfique dans le traitement de l’acné du fait du zinc qui est anti-inflammatoire. Elle est anti asthénique et tonifiante. À noter que la racine d’ortie peut réduire les manifestations de l’hypertrophie de la prostate (adénome bénin de la prostate).
Et surtout, n’oubliez pas de consommer les feuilles d’ortie en cuisine. Elles s’utilisent comme des épinards. Au delà de leur usage en pharmacie familiale, elles font de bonnes soupes et de bonnes quiches.
Pensée sauvage
La fleur de pensée sauvage appelée Viola tricolor est un dépuratif cutané qui est utilisé pour l’acné, l’eczéma, le psoriasis. Pour traiter l’acné on pourra ajouter à la pensée sauvage de la bardane (voir plus haut) et de la levure de bière. Pour les allergies de la peau on pourra ajouter du plantain.
Plantain lancéolé
C’est la feuille qui est utilisée. C’est un antibactérien, un anti-inflammatoire, un antitussif. On l’utilise pour les affections ORL, les maux de gorge. Propriétés adoucissantes, émollientes, expectorantes. C’est aussi un anti allergique et un antiinflammatoire.
Les graines de plantain peuvent servir de laxatifs mécaniques. Les graines de plantain les plus utilisés pour lutter contre la constipation sont le psyllium, provenant d’un plantain méditerranéen.
À noter qu’une feuille de plantain fraiche que l’on trouvera facilement à ses pieds permettra d’arrêter un petit saignement (écorchures) et en facilitera la cicatrisation.
Reine des prés
C’est la sommité fleurie qui est utilisée. Contient des dérivés salicylés, précurseurs de l’aspirine. Bien utilisée, cette plante permet de diminuer les doses d’antalgiques et d’anti-inflammatoires.
Elle est anti-inflammatoire, antalgique et diurétique. On pourra l’utiliser pour les douleurs rhumatismales, les états grippaux, la cellulite. Attention aux anticoagulants. En discuter avec son médecin.
Romarin
C’est la feuille que l’on utilise. Antispasmodique digestif il est utilisé pour les ballonnements et les spasmes intestinaux. Le fenouil le complète bien.
Il stimule le fonctionnement de la vésicule biliaire. Il est indiqué dans l’insuffisance hépatique et en cas d’inflammation chronique de la vésicule. Il s’utilise pour soigner les bronchites grâce à son huile essentielle antiseptique.
Contre-indications : obstruction des voies biliaires.
Sauge
Un dicton bien utile : « qui a de la sauge dans son jardin n’a pas besoin de médecin »… Sauge vient de « salvare » qui veut dire sauver. C’est un dépuratif cutané que l’on pourra utiliser pour améliorer l’acné, l’eczéma.
C’est la plante des femmes qui soulagent leurs maux tout au long de la vie : régularise la menstruation et améliore les douleurs de règles, améliore les troubles de la ménopause, notamment les bouffées de chaleur et la transpiration excessive.
Elle améliore les troubles digestifs : fermentation intestinale, ballonnements, digestion lente et difficile. Elle a des vertus antiseptiques, anti-oxydantes et anti-inflammatoires. Elle est efficace pour soulager les maux de gorge, la toux. Elle permet de faire baisser la fièvre.
Attention ! dans le cadre de la pharmacie familiale, ne pas dépasser trois tisanes par jour durant 10 jours. Contre-indiquée chez la femme enceinte.
Thym
C’est la partie aérienne fleurie qui est utilisée. Elle est anti-infectieuse et antiseptique intestinale. Indications : rhinopharyngite, écoulement nasal, toux quinteuse, infection pulmonaire, spasmes intestinaux. Digestion difficile.
Valériane
C’est la racine que l’on utilise. Elle a un effet sédatif et relaxant. Elle améliore la concentration. Elle agit sur le moral, le stress et le sommeil. La valériane favorise l’endormissement et induit un sommeil de qualité sans accoutumance.
Attention : elle peut être responsable d’une baisse de vigilance. La prudence s’impose.
En pratique
Avec 20 plantes locales, seules ou associées, il est donc possible de gérer les maux du quotidien grâce à la pharmacie familiale et ses remèdes basés sur la phytothérapie :
Infections ORL et bronchites virales. Prévention des problèmes ORL en début d’hiver et de l’herpès à répétition
Différents problèmes cutanés (acné, ongles et cheveux cassants, démangeaisons cutanées, peau et muqueuses sèches…)
Quelques problèmes rhumatologiques avec contractures musculaires, poussée inflammatoire prévention de l’ostéoporose
Fatigue, déminéralisation, crampes
Anxiété, troubles du sommeil, trac
Syndrome prémenstruel et désagréments de la ménopause
Troubles digestifs
Spasmes…
Les tisanes peuvent être faites avec des plantes fraiches ou éventuellement sèches si elles sont conservées dans de bonnes conditions. Il est conseillé d’acheter l’huile d’onagre et de bourrache (très difficile à réaliser soi-même).
Mais soyez prudents ! La pharmacie familiale présentée ici, même si elle est assise sur des plantes communes, doit être utilisée à bon escient… N’hésitez pas à demander conseil.
L’inflammation chronique même minime, génératrice de neuro-inflammation, et le stress oxydant en rapport avec un excès de radicaux libres entraînent entre autres une baisse de la fonction cognitive (vieillissement cérébral : diminution de la mémoire…).
A 70 ans, 30 minutes après avoir reçu une information, la capacité pour restituer l’information a diminué de 25 % par rapport à la restitution lors de nos 20 ans. Heureusement à 80 ans l’efficacité des connexions n’est réduite que de 10 % environ.
Ceci signifie que tout n’est pas perdu. Il faut entretenir notre cerveau afin d’améliorer la neurogenèse (fabrication de nouveaux neurones) et la communication neuronale (communication entre les neurones) afin de prévenir le vieillissement cérébral.
Facteurs neuroprotecteurs
Il existe des facteurs neuroprotecteurs du vieillissement cérébral, qui sont :
La stimulation cognitive
L’engagement social
L’activité physique régulière
Les habitudes alimentaires
Etc…
Facteurs de risques
Il existe également des facteurs de risque pour le déclin cognitif :
Un état anxio-dépressif non traité
Certains médicaments à potentiel anticholinergique
Des problèmes cardiovasculaires non pris en compte par un traitement adapté
Un pré diabète ou un diabète de type 2 non pris en charge ou mal équilibré
La sédentarité
Etc…
Mécanismes nutri-dépendants
Il existe trois mécanismes nutri-dépendants qui entraînent le vieillissement cognitif :
L’inflammation chronique à bas bruit que l’on peut mesurer par un examen biologique simple qui entraîne une neuro inflammation
Le stress oxydant (production de radicaux libres) que l’on évoque par un questionnaire rigoureux complété par un bilan biologique
L’altération de microbiote : une dysbiose intestinale entretient l’inflammation chronique.
Quelle nutrition ?
La nutrition joue un rôle essentiel pour ralentir le vieillissement cérébral. Que manger ?
Des polyphénols que l’on retrouve dans les légumes et fruits (cf. le régime méditerranéen vert, qui est un régime méditerranéen auquel on ajoute beaucoup de légumes verts). Les polyphénols sont neuroprotecteurs. Ils sont actifs sur l’inflammation, sur le stress oxydant. Ils favorisent la neurogenèse (fabrication de nouveaux neurones).
Le raisin de la région de champagne avec lequel on fabrique le vin « le pinot noir » contient beaucoup de polyphénols qui parviennent facilement au cerveau (maxi ½ à 1 verre par jour et pas tous les jours). Ainsi le plaisir peut contribuer à prévenir le vieillissement cérébral. Joindre l’utile à l’agréable, c’est quand même mieux… Sans excès bien sûr !
Des céréales, des graines
La vitamine B12 : poissons, abats, fruits de mer…
La vitamine B5 : levure de bière, jaunes d’œufs…
Diminuer au maximum le sel, le sucre, les viandes rouges
Des graisses omega-3 que l’on trouve dans le poisson, le lin en graines et en huile, le colza, les noix etc…qui agissent sur le vieillissement cérébral (raccourcissement des télomères) plutôt que sur le déclin cognitif (communication entre les neurones et neurogenèse).
Mais comme nous ne consommons pas suffisamment de fruits et légumes et de graisses omega-3, il sera nécessaire de prendre des compléments alimentaires à partir de 50 ans en préventif ou plus tard dès les premiers symptômes par cures de trois mois, régulièrement afin de protéger notre cerveau.
Conclusion
Une consultation auprès d’un spécialiste en physionutrition (macro et micronutrition) est souhaitable afin de bien cibler la supplémentation. Et ainsi d’atténuer le vieillissement cérébral.
L’activité physique est bénéfique pour la santé du cœur, du corps et de l’esprit. Cela est confirmé par l’OMS (organisation mondiale de la santé). Mais elle est consommatrice de ressources, et il est donc nécessaire de mettre en place un accompagnement nutritionnel adapté.
Trente minutes de sport par jour sont un minimum pour être en bonne santé. Durant cet exercice l’essoufflement sera de faible à élevé selon les capacités de chacun.
Il conviendrait d’effectuer au minimum :
Une activité physique cardio-respiratoire (marche, jogging, ski de fond etc.…) trente minutes par jour cinq jours par semaine
Un renforcement musculaire une à deux fois par semaine (monter les escaliers, vélo, gymnastique, port de charges lourdes etc.)
Des assouplissements pour la mobilité articulaire une à deux fois par semaine (tai-chi, yoga, étirements etc.).
Réduction des symptômes de dépression et d’anxiété
Prévention des cancers
Etc…
Quelles sont les personnes à risque ?
Les personnes sportives à haut risque de déficit d’apport en macro et micronutriments sont :
Les personnes à faible poids avec des apports énergétiques chroniques insuffisants
Les personnes qui cherchent à avoir un poids de compétition (judo etc.)
Les personnes qui font du culturisme
Les athlètes végétariens ou véganes qui pratiquent des sports de fond
Les sportifs endurants et les sportifs de force.
Assiette du sportif non végétarien ou non végan
Les bases d’un accompagnement nutritionnel sont simples :
Pour un sportif modéré, on préconise le régime méditerranéen en équilibrant bien les antioxydants (fruits et légumes, olives) et les graisses oméga 3 (poissons, huile de colza noix…)
Pour un sportif endurant il convient de majorer les hydrates de carbone (céréales complètes, tubercules, légumineuses…)
Pour un sportif de force il convient de majorer les protéines dont les produits laitiers s’ils sont bien tolérés.
Conseils pratiques
Un accompagnement nutritionnel du sportif peut ou doit être mis en place quelque soit son niveau de pratique, avec plus ou moins d’exigence.
Les glucides : quatre portions par jour
Il convient de privilégier les glucides à charge glycémique faible (féculents, légumineuses, céréales complètes, pain complet au levain de préférence…)
Il est nécessaire de limiter les glucides à charge glycémique élevée (gout sucré : pâtisserie, boissons sucrées etc.) sauf pendant un effort prolongé.
Les protéines : deux portions par jour
Les portions seront majorées pour les efforts très prolongés d’endurance avec un ajout de compléments alimentaires à définir avec un spécialiste en macro et micro-nutrition.
Elles constituent l’essentiel de notre corps. On distingue les protéines animales et les protéines végétales :
Les protéines animales conseillées sont les viandes blanches, les poissons gras, les œufs biologiques
Les protéines végétales se trouvent surtout dans les légumineuses, le soja, les oléagineux (amandes noix noisettes), les céréales, etc.
Les lipides appelés graisses
Ce sont, entre autres, les huiles d’olive, de colza, les avocats, les graines, les amandes, les poissons gras. Ces lipides sont à privilégier ; cette liste n’est pas exhaustive bien sûr.
Eviter les acides gras trans que l’on trouve dans les produits transformés, de faire cuire le beurre et de laisser brunir les huiles de cuisson.
On préconise trois à quatre cuillerées à soupe d’huile colza/olive par jour (moitié-moitié)
Les fruits et les légumes
Ce sont des anti-oxydants (vitamines, minéraux…) qui contrecarrent les radicaux libres majorés par l’exercice physique et qui endommagent les cellules et les tissus.
Il est nécessaire de prévoir des légumes à chaque repas, de couleurs différentes ainsi que trois fruits par jour. Penser aux fruits secs également.
L’hydratation est essentielle
Mais l’accompagnement nutritionnel si on ne prête pas attention à la boisson. Il faut boire avant d’avoir soif avant l’effort pendant l’effort et après l’effort. S’hydrater limite les blessures et les tendinites.
En résumé
Pour une activité sportive modérée, en général, une alimentation de type méditerranéenne suffit si elle est équilibrée et en quantité suffisante
Pour une activité sportive un peu plus intense il conviendra de majorer les glucides (hydrates de carbone)
Pour une activité sportive encore plus intense, il conviendra en sus de majorer les protéines.
Dans les deux derniers cas, des conseils alimentaires individualisés et des compléments alimentaires bien ciblés par un professionnel, lequel assurera un accompagnement nutritionnel personnalisé, permettront de pratiquer votre sport en toute sécurité.
L’estomac est une poche qui stocke les aliments et fabrique le bol alimentaire appelé chyme.
Le chyme est le résultat du brassage des aliments (action mécanique) et de l’action de l’acide chlorhydrique sécrétée par l’estomac (action chimique).
L’acide chlorhydrique joue un rôle majeur :
Dans la décomposition des aliments particulièrement des protéines. Il aide également à digérer les lipides et les glucides en stimulant la libération d’enzymes pancréatiques
Dans l’assimilation des nutriments
Dans la dégradation de la plupart des bactéries indésirables.
À noter que la gastrine, hormone sécrétée par l’estomac module la sécrétion de l’acide chlorhydrique.
Elle peut être fonctionnelle ou organique.
Qu’est-ce que la dyspepsie ?
Les symptômes sont les suivants :
Inconfort après les repas
Satiété précoce (vide rassasié)
Douleurs ou brûlures de l’estomac améliorées par la prise d’aliments
Ballonnements
Nausées après les repas
Éructations, hoquets.
La dyspepsie est fonctionnelle deux fois sur trois.
Si elle est d’origine organique (ulcère, gastrite, cancer…) il convient d’abord d’éradiquer cette cause par un traitement conventionnel.
La physionutrition a son utilité pour la dyspepsie fonctionnelle.
Des causes iatrogènes (c’est-à-dire d’origine médicamenteuse) sont parfois retrouvées : anti-inflammatoire non stéroïdien, corticoïdes, IPP, biphosphonates, sildénafil, certains antibiotiques etc.…
La dyspepsie est un dysfonctionnement dû à :
Une diminution de la vidange de l’estomac (gastroparésie)
Une diminution de la capacité de l’estomac à fonctionner correctement
Une hypersensibilité de l’estomac.
Les facteurs favorisants sont l’anxiété, l’hypothyroïdie, le tabac, l’alcool, l’alimentation trop copieuse et trop grasse, la grossesse…
Une fois sur deux on notera une colopathie fonctionnelle associée (côlon irritable).
Quelles sont les causes de la dyspepsie ?
L’hypochlorhydrie
L’hypochlorhydrie est fréquente. Les symptômes évocateurs de dyspepsie s’associent souvent à une dysbiose intestinale (colopathie dite fonctionnelle) et ou à une hyper perméabilité intestinale, ou à une pullulation microbienne du grêle (SIBO), et ou à une mauvaise assimilation des minéraux, de la vitamine D, de la vitamine B12 etc.
Un test facile à pratiquer est le test de l’acidité gastrique avec le bicarbonate de soude.
Faire le test au lever, estomac vide cinq jours de suite :
Préparer un quart de cuillerée à café de bicarbonate dans 25 cl d’eau. Boire et observer l’apparition des premiers rots. Si vous rotez dans les deux minutes la situation est normale. Si vous rotez entre deux et trois minutes il y a une légère baisse de l’acidité. Si vous rotez entre trois et cinq minutes vous avez une hypochlorhydrie.
Il faudra dans ce cas prendre un traitement à base de bétaïne pendant plusieurs mois afin de rehausser l’acidité gastrique. Les épinards, le quinoa, les betteraves, etc., contiennent de la bétaïne. Des compléments alimentaires ciblés peuvent être d’une grande aide.
La gastroparésie
C’est un ralentissement de la vidange gastrique car la motricité de l’estomac est diminuée. Les symptômes en sont une sensation de satiété, des nausées, des vomissements, des douleurs abdominales. Parfois aucun symptôme n’apparaît.
Quelles sont les causes de la gastroparésie ?
L’hypothyroïdie même latente, parfois liée au stress
Une maladie du système nerveux autonome
Le diabète
Certains médicaments
Certaines maladies neurologiques ou auto-immunes
Le stress etc.
S’il s’agit d’une hypothyroïdie latente documentée par dosage de la TSH, T3, T4, il faudra traiter l’hypothyroïdie de façon naturelle par des compléments alimentaires.
Symptômes digestifs fonctionnels et phytothérapie
La phytothérapie est efficace pour améliorer les symptômes gênants. Les plantes les plus utilisées sont :
Le gingembre
La camomille allemande
La réglisse
La mélisse
La guimauve
Le lithothamne…
Nota : le lithothamne est une algue rouge, antiacide. Son pH est à 9. Cette plante peut être utile pour remplacer un antiacide chimique, tel un IPP (inhibiteur de la pompe à protons), ou pour aider au sevrage des IPP. Ceux-ci doivent être pris ponctuellement sauf dans des cas bien particuliers car ils peuvent être générateurs de pathologies.
Chaque plante a ses indications précises et quelques contre-indications qu’il faut connaître (grossesse, enfant de moins de huit ans, personne prenant des anticoagulants, hypertension pour la réglisse…). Il est indispensable de résister à la tentation de l’automédication, de ce fait.
En conclusion
Il existe de nombreuses possibilités pour améliorer les symptômes digestifs hauts fonctionnels avec l’alimentation, la phytothérapie et les compléments alimentaires.
La physionutrition (ou micronutrition) s’intéresse à l’équilibre global du patient en portant une attention particulière aux déficits éventuels en micronutriments. A la fin du siècle dernier les scientifiques ont découvert qu’avant l’apparition de certaines pathologies chez l’homme existaient des carences nutritionnelles. Ces carences concernent certains éléments présents dans l’organisme en petites quantités, qu’ils ont appelé micronutriments. Ceci afin de les différencier des macronutriments qui fournissent les calories et donc l’énergie. La micronutrition était née.
Que sont les micronutriments ?
Ce sont les vitamines, les minéraux, les oligoéléments, les acides gras essentiels, les flavonoïdes, les acides aminés, les probiotiques, etc.
Ils jouent un rôle fondamental pour le fonctionnement de l’ensemble de notre métabolisme.
Un déficit en micronutriments peut entraîner des pathologies ou accélérer le vieillissement.
Notre alimentation, même trop riche, peut générer des déficits.
Je peux vous aider à identifier vos déficits éventuels en micronutriments et leur corrélation avec les troubles qui motivent la consultation. Nous pourrons ainsi rétablir l’équilibre par l’alimentation et si besoin ajouter des compléments alimentaires ciblés.
A propos des compléments alimentaires
En premier lieu, une définition réglementaire, nécessaire car ces produits ne sont pas anodins…
On entend par compléments alimentaires, « les denrées alimentaires dont le but est de compléter le régime alimentaire normal et qui constituent une source concentrée de nutriments ou d’autres substances ayant un effet nutritionnel ou physiologique seuls ou combinés… » (Directive 2002/46/CE du Parlement européen, transposée par le décret n°2006-352 du 20 mars 2006). Ces compléments peuvent pallier des carences en micronutriments identifiées.
Ces substances pouvant avoir des effets indésirables, leur emploi requiert des précautions. Je cite ici l’ANSES (Agence Nationale de Sécurité sanitaire de l’alimentation…) :
« De manière générale, en l’absence de pathologie, la couverture des besoins nutritionnels est possible par une alimentation variée et équilibrée dans le cadre d’une vie quotidienne physiquement active. La consommation de compléments alimentaires n’est alors pas nécessaire.
En revanche, des carences en nutriments peuvent toucher davantage des groupes particuliers de la population ayant des besoins accrus ou des déficits d’apport tels que les femmes enceintes, les enfants, les personnes âgées…
De plus, certains comportements alimentaires peuvent conduire à réduire, voire supprimer, la consommation d’aliments sources de micronutriments indispensables. Par exemple, le régime végétalien est totalement dépourvu de vitamine B12, présente uniquement dans les denrées d’origine animale. De même, un régime alimentaire écartant la consommation de poissons et de fruits de mer ne permettra pas de couvrir les besoins en EPA et DHA (acides gras polyinsaturés à longue chaîne).
Plus généralement, un régime insuffisamment varié expose à un risque de couverture insuffisante des besoins nutritionnels. Dans ces cas particuliers, le recours aux compléments alimentaires peut présenter un intérêt. Il est alors fortement recommandé de solliciter l’avis d’un professionnel de santé. »
Pour que la micronutrition obtienne de bons résultats, il est donc nécessaire de se faire conseiller par un professionnel de santé, et je peux avec ma longue expérience de médecin généraliste vous accompagner en ce sens. Les situations suivantes peuvent amener à consulter, sans exhaustivité :
Pendant la grossesse, ainsi qu’après l’accouchement pour les différentes difficultés rencontrées ou en prévention
Pour les problèmes allergiques à tout âge
Pour traiter les dyspepsies, les colopathies fonctionnelles avec ballonnements et troubles du transit pour enfants et adultes
Pour les problèmes infectieux à répétition, rhinopharyngites, infections urinaires à répétition, gastroentérites récidivantes etc.
Pour les troubles du sommeil, l’anxiété, les dépressions légères, la fatigue chronique
Pour les douleurs rhumatismales et en prévention de l’ostéoporose
Pour les maladies auto-immunes en complément de la médecine conventionnelle
Pour le surpoids, les maladies métaboliques dont le diabète et le foie en surcharge graisseuse (NASH)
Pour les problèmes cutanés , les maladies neurodégénératives, dont Parkinson, Alzheimer…
Pour les cancers en complément du traitement du cancérologue (médecine intégrative)…
En fonction du diagnostic que nous ferons ensemble (concernant notamment d’éventuelles carences en micronutriments) et des objectifs qui seront fixés, nous mettrons en place un accompagnement personnalisé, qui respecte vos choix et votre mode de vie.
L’homéopathie et la phytothérapie seront des aides précieuses, en complément de la micronutrition, si vous le souhaitez.
La maladie de Parkinson est la seconde maladie neurodégénérative après la maladie d’Alzheimer. On peut agir grâce à la physionutrition en amont ou ralentir cette maladie neurodégénérative en complément du traitement conventionnel.
1 % des plus de 65 ans sont concernés.
La maladie de Parkinson est une dégénérescence progressive des neurones à dopamine situés dans la substance noire du cerveau appelée « Locus Niger », localisée au niveau du tronc cérébral. Il s’y dépose des amas pathogènes appelés corps de Lewy formés de protéines alpha synucléine en trop grande quantité.
Ceci entraîne une altération de la motricité ainsi qu’une altération du bien-être de la personne avec son cortège de symptômes.
Les traitements conventionnels agissent sur l’amélioration de la motricité mais ne ralentissent pas la maladie.
La physionutrition a une place évidente.
La maladie de Parkinson devient symptomatique lorsque 70 % des neurones sont atteints. C’est une maladie sporadique qui atteint généralement les patients après 50 ans. La maladie est liée à la génétique dans 5 % des cas. Les facteurs environnementaux ont une grande importance. Certains pesticides semblent en être responsables (la maladie est reconnue comme maladie professionnelle depuis 2012 par le régime agricole de la sécurité sociale).
Sont également mis en cause certains solvants, des métaux lourds… comme le cuivre ou le fer. Très souvent on ne retrouve pas de cause.
Les symptômes de la maladie de Parkinson sont évidents lorsque le patient présente :
une akinésie, c’est à dire une lenteur à la mise en mouvement ainsi qu’à la coordination des mouvements (le patient met du temps à démarrer)
une hypertonie qui entraîne une posture penchée en avant
des tremblements au repos intermittents pas toujours présents.
D’autres symptômes peuvent se retrouver :
des douleurs.
une constipation.
une envie de rien, voire une dépression dopaminergique
une cyphose douloureuse
une diminution de l’odorat
parfois des troubles cognitifs.
Il conviendra alors de faire un diagnostic précis avec imagerie et dosage des neurotransmetteurs et de consulter un neurologue qui débutera un traitement conventionnel ou pas si les symptômes sont peu importants (traitement différé).
Quelle place pour la physionutrition ?
Dans le cas de la maladie de Parkinson, la physionutrition intervient avant le traitement du neurologue ou avec le traitement du neurologue (médecine intégrative dans ce cas).
Elle doit agir afin de soutenir les neurones à dopamine, par :
une amélioration du mode de vie, alimentation, sommeil, activité physique régulière, diminuer le stress, etc.
un processus de détoxification de l’organisme : romarin par exemple, diète de 12 heures (contre indiquée si diabète insulinodépendant)….
équilibrer le stress oxydant
améliorer le métabolisme énergétique au niveau des mitochondries des neurones
lutter contre l’inflammation générale et locale, notamment les gingivites
optimiser le microbiote
travailler sur l’épigénétique.
Attention aux pesticides et aux métaux lourds, dont la surcharge en fer (hémochromatose).
Quelques consultations avec un spécialiste en micronutrition pourront aider à la prise en charge.
La phytothérapie et les compléments alimentaires peuvent être d’un grand recours avec ou sans traitement conventionnel selon le stade de la maladie.